Inspiré et influencé par le jeune Touffén Dione qui disait « Devenir riche grâce à l’agriculture » lors du séminaire tenu le 25 Mai 2019 à la place du souvenir africain. Cette assertion n’est pas tombée dans une oreille d’un sourd. Boulaye a gobé immédiatement cette dose. Il est rentré dans la précipitation au bercail pour cultiver la terre. Tenez-vous bien ! Le sieur a écourté ses études universitaires pour « embrasser » la terre et devenir agriculteur. Boulaye Konate pour ne pas le nommer a décroché la licence en Physique chimie et science à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Après ses études élémentaires dans son village natale à Hadoubéré ensuite au collège de Hamady Ounaré , il s’inscrit au lycée Canada de Pikine- Guédiawaye loin de sa localité . Le natif de Hadoubéré dans le département kanel, Boulaye Konaté n’a pas grandi avec une culière d’orée dans la bouche, il a bourlingué. Patient, il l’a été et himself continue de l’être.
Poursuivant son chemin pour mieux renforcer ses capacités de connaissances, Boulaye Konaté va aussitôt s’inscrire à l’Institut africain des études de développement (IAED) pour une formation en énergies renouvelable (méthanisation=production du biogaz et solaire). Il est sorti avec un diplôme de technicien en biogaz formé par Méthanizer Afrique. Pour autant, il a participé à plusieurs formation, Technicien en production maraîchers formé par Agro Expertise farming et technicien en gestion et maintenance d’une mini central solaire à l’ISEP de Matam.
Ce cadre d’échange et de formation fait de lui un homme polyvalent avec une parfait maitrise. Comme cela ne suffisait pas, monsieur Konaté a participé à une formation pratique à Toubab Dialaw , au CIPA de Mbao mais aussi des séminaires (rencontre avec les jeunes entrepreneurs).
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A Hadoubéré où il a érigé un quartier pour faire ce qu’il aime : sentir la nature et investir dans l’agriculture. Tout d’abord, il commence par le maraîchage en cultivant un demi-hectare d’aubergines, de tomates, de chou, denavet, de laitue, de jaxatu, d’oignons, de la patate douce, du citronnelle. L’ancien étudiant de l’UCAD cultive toutes ces variétés. « En saison froide, je cultive 6 à 10 spéculations de légumes et arbres fruitiers» a fait savoir Boulaye Konaté.
A le voir, on a l’impression que tout ce qu’il touche se transforme en or. Et pourtant rien n’a été facile pour lui. Armé de courage en bandoulière, Boulaye a su que seul la patience et la volonté peuvent triompher.
Le financement devient un casse-tête pour lui, il fait les choses avec les moyens du bord mais il arrive a frayé le chemin. Aujourd’hui, le jeune entrepreneur dispose un local de 2 hectares mais manque de moyens pour aménager.
Mais, il attend avec un brin de foi un jour en espèrant d’obtenir un financement ou subvention de l’ANPEJ et les clubs des investisseurs.
Djibrirou Mbaye Galguinfos