« L’impact économique est énorme. Au cours des cinq dernières années, le Sénégal a connu une croissance annuelle de pas moins de 6,5%. Maintenant, même si tout se passe bien, la croissance sera de 1%. Si cette pandémie se poursuit, nous serons en récession – cela ne fait aucun doute ».
S’exprimant dans une interview accordée au quotidien britannique Financial Times, jeudi dernier par visioconférence, mais publiée hier lundi, le Président Sall a reconnu que les effets d’entraînement de la pandémie, de la baisse des prix des matières premières et de la faible demande internationale à une perte d’appétit des investisseurs, ont eu un impact dévastateur, sur les entreprises.
Le Sénégal sera ainsi contraint de retarder d’un à deux ans, ses premiers projets pétroliers et gaziers et son entrée dans le club des producteurs de pétrole et gazier, a signalé le chef de l’Etat. « Nous avons vu de grandes compagnies pétrolières qui ne sont plus capables de respecter leurs engagements en matière de production. Ils ne peuvent pas collecter d’argent, a-t-il déclaré.