CONFERENCE CLÔTURE DU PROJET SUR LES LEADERS LOCAUX ET CHANGEMENT DE COMPORTEMENTS
Un atelier de partage des recherches et du plan de plaidoyer et de mobilisation des fonds pour la mise à l’échelle de l’approche égalité hommes-femmes et de masculinité positive s’est tenu, ce mardi 28 mai 2024, a la salle de séminaire et conférences de CIGASS sis à l’université cheikh Anta Diop de Dakar.
Selon Docteur Saliou Ngome, sociopolitique, chercheur à l’IFAN à Ucad, qui par ailleurs, coordinateur du Groupe de recherche financé par le PNUD, << c’est des recherches que nous avons engagé dans nos travaux depuis des années. Les jeunes collègues ont engagé leurs thèses sur ces memes questions. Le groupe de recherche qui est composé d’une vingtaine de Chercheurs, Doctorants, Enseignants, Chercheurs dans les universités >>, a-t-il dit. Il s’agit d’un groupe de recherche composé de différents chercheurs issus de différentes universités sénégalaises, financé par le PNUD dont l’objectif vise à travailler sur un projet qui accentue sur les rapports Sociaux de sexe et sur la masculinité positive. D’ailleurs, ce groupe récemment créé <<environ 3 mois avec l’appui du PNUD>> ,d’après Dr Ngome, a réuni aujourd’hui divers Universitaires dans un atelier de partage. Durant plusieurs temps de recherche, des résultats ont prouvé que les réalités socioculturelles dans certaines zones du pays n’admettent pas les mêmes conduites. Environ 3 mois avec l’appui du PNUD>>, a-t-il ajouté,
Les enjeux égalitaires constituaient le grand axe considéré comme étant problématique résumant la ligne conduite de cet atelier. Financé par le PNUD, (programme des nations unies pour le développement, l’IFAN (laboratoire Genre et recherches scientifiques), un projet de << la masculinité positive et transformatrice : << Leaders locaux et changement de comportements >>. L’objet de débat s’orientait vers les rapports sociaux de sexes comme sur la masculinité positive, pour une clôture intégrale des activités de recherches, l’atelier de partage d’aujourd’hui était témoin de recherche approfondie ayant pour but de montrer la capitale des preuves d’investigations entre différentes composantes, entre différents acteurs nationaux, acteurs locaux et partenaires techniques. Cette grande envergure reliait des savants, experts, recherchistes, environ 13 contributions dans les différentes universités sénégalaises l’université Gaston Berger et l’université Assane Seck accueillies par l’université cheikh Anta Diop pour publier un dossier scientifique issu des recherches visant à comprendre les inégalités dans l’espace politico-economique et sociale. En outre, il s’agit d’un accompagnement technique fait par le PNUD qui a financé ces groupes de recherches visant à accéder dans les différentes zones d’intervention telles que Rufisque, Bargny et des zones situées entre Fatick et Kafrine pour comprendre la logique des inégalités de même que l’effet de la dégradation dans ces zones climatiques comme celle de Bargny qui est particulièrement affectée. En supplément, les résultats de ces recherches ont montré que des enjeux juridiques et des facteurs liés à des normes socioculturelles comme le code de la famille d’où des enjeux juridiques liés à la puissance paternelle. Au cours de cette activité qui entre dans le cadre de ce projet, l’objectif général était axé sur le partage des travaux de recherches appuyés par le PNUD dans le cadre de la mise en place, sur un plaidoyer pour favoriser l’égalité de genre et la masculinité positive, sur la réflexion de mise à l’échelle et de mobilisation de fonds pour la recherche et le plaidoyer autour de l’égalité hommes-femmes et inclusion sociale.
Papa S Traoré