Vous conviendrez d’avec moi que les sénégalais vivent dans la précarité même le « Fondé » tant prisé situation oblige est finalement devenu une denrée rare, le reste j’en passe.
Autant dire qu’il arrive souvent que les circonstances de la vie et le chemin du destin vous conduisent au carrefour où s’entrechoquent les événements qui participent à construire l’histoire et qui font de nous des témoins privilégiés de ce que sera le futur comme disait l’autre et le le spectre de la pauvreté tape partout dans l’œil de tout le monde malgré bon gré ces taux de croissance imaginaire, l’opinion s »émeut elle a besoin d’être édifiée, des sommes astronautiques sont dépensées à des fins inavouées (nourrir une clientèle politique), des Mbaxals au Palais s’organisent au Palais, les enrichissements illicites notés ça et là, une boulimie foncière qui ne dit pas son nom, une dégradation du système scolaire malgré tout le tapage fait avec le slogan « Oubi tey diang tey », KMS qui peine à satisfaire les besoins des populations en eau potable, et pourtant on ne dit rien, les citoyens sénégalais sont dans l’expectative de par un Gornement qui n’a qu’un seul objectif mener les citoyens en bateau par tous les moyens et ce n’est pas fini, c’est le ou la COVID19 (c’est un nom scientifique) qui vient corser la dose. Je vous éviterai les détails de la marche difficile mais tumultueuse que les sénégalais sont entrain de mener pour voire le bout du tunnel.
1 000 milliards Cfa, 64 milliards Cfa, la contribution faramineuse des bonnes volontés mais qu’est ce qui a été fait ?, renseignement pris auprès de nos rumorivores 619 milliards ont déjà été dépensés mais aux fins de quoi.
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On nous exige des masques (cache nez) pendant nos Gornants ne sont même pas fichus de procurer des caches nez aux populations car si c’était le cas on pourrait exiger le port du cache nez car quelqu’un qui n’a pas 200f Cfa pour se l’en procurer comment est ce qu’il pourra payer 12 000 Cfa d’amende tout de même incohérent.
Il urge de se poser la question de savoir quel est le rapport entre le couvre feu et la pandémie puisse que c’est dans la journée que les gens se frottent dans les bus DDD, les Ndiaga Ndiaye, les marchés et autres restaurants, ne faudrait t-il pas trouver une autre formule. Chaque jour ce sont des cas qui montent et qui descendent, des décès qui sortent d’on ne sait où le tout selon la volonté du St père dans tous les cas le Dr Alois Wally Diouf, un assermenté l’a très tôt compris se trouvant une planque à l’OMS.
Il faut arrêter de jouer avec la conscience des populations sachant que 69% est analphabète encore que quand on va jusqu’au CM2 on est analphabète. Les fonctionnaires de l’Etat peuvent vivre avec le couvre feu même si la majorité est payée à ne rien faire tout le contraire de Goorgoorlou qui s’adonnent jour et nuit à des tractations pour assurer la DQ car comme disait le bon wolof « depense dagniou koy fanano ken dou yewou diko outi ».
Pour ainsi dire qu’on peut tromper une partie du peuple une partie du temps mais pas tout le peuple tout le temps.
Imaginez qu’un pauvre reporter qui doit faire un publireportage entre 20 et 00h, quelle devrait être sa conduite ? eh bien à sa place je le ferai quoi qu’il advienne puisque j’ai une famille à nourrir. Du coup, il ne s’agit nullement de braver les interdits de l’Etat mais c’est l’Etat qui s’est lui-même discrédité. Dés lors, il urge de revoir sa copie.
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Réfléchissons ensemble pour le bien de tous.
Jacob BAMBA