Raphaël Varane a commis deux énormes erreurs face à Manchester City (1-2) ce vendredi en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Et précipité l’élimination du Real Madrid. Raphaël Varane doit se préparer à quelques nuits difficiles. Il en a connu de belles, à faire de beaux rêves au milieu de ses finales gagnées. Mais dans l’immédiat, il n’est pas dit que le champion du monde trouve facilement le sommeil après sa prestation de ce vendredi soir. En l’absence de Sergio Ramos, suspendu, on l’attendait comme le patron de la défense. Il a au contraire été son maillon faible. lire aussi Les tops/flops de City – Real : le calvaire de Varane Varane a vécu un cauchemar.
Il a donné un premier but à City dès la 9e minute puis un second à la 68e. « Cette défaite est pour moi. Je suis triste pour mes équipiers. J’en porte la responsabilité », a déclaré après le match le Nordiste. lire aussi City élimine le Real et rejoint l’OL en quarts de finale de la C1 On pourra noter que c’est parce que les Mancuniens et Gabriel Jesus en particulier pratiquent un pressing qui ne s’arrête jamais que le Français en a perdu son football. On peut aussi se dire qu’un joueur de ce calibre, dans un tel match, n’a pas le droit d’offrir deux cadeaux à ses adversaires. Concernant le premier, c’est en prenant trop son temps, en tentant de se dégager du pressing de Gabriel Jesus, que Varane, à quelques mètres de sa ligne de but, a fini par perdre le ballon que le Brésilien n’a plus eu qu’à pousser à Sterling (0-1, 9e). Le second résulte d’une double erreur du Français. Sur un long ballon en cloche de Rodri, le Nordiste se manque une première fois de la tête, mais garde le contrôle de la situation.
Il choisit de transmettre le ballon à son gardien, Courtois, de nouveau de la tête, mais sans l’appuyer assez, mais vraiment pas, ce dont Jesus a de nouveau profité pour doucher les espoirs de remontée du Real (1-2, 68e). Les Madrilènes n’étaient alors qu’à un but de pousser City en prolongation. La soirée aura été d’autant plus cruelle pour le Français que les Mancuniens n’ont pas inscrit d’autres buts que ceux qu’il leur a donnés. À sa décharge, le Real aurait de toute façon dû en marquer un de plus pour rattraper son retard de l’aller (1-2 au Bernabeu) et l’équipe de Pep Guardiola a dominé son adversaire dans le jeu comme au nombre d’occasions. Le Français venait d’accomplir une saison sans accroc.
Au coeur de la défense la plus hermétique de Liga et d’Europe (avec seulement 25 buts encaissés), il n’avait jamais dégagé de signe de fébrilité. Cette fébrilité lui est juste venue le mauvais soir.