Le porte-parole de l’Union des Manteros et Lateros de Madrid, Malick Gueye, et deux autres accusés seront jugés ce vendredi, par la Cour d’appel de Madrid, pour un délit d’outrage aux Forces et Corps de Sécurité en relation avec les déclarations qu’ils ont faites après la mort du mantero d’origine sénégalaise Mame Mbaye le 15 mars 2018 dans le quartier madrilène de Lavapiés.
Une série d’émeutes
Madrid, 30 sept. La mort du Sénégalais, Mame Mbaye, d’une crise cardiaque est survenue après une poursuite policière due à un contrôle, qui a provoqué une série d’émeutes à Lavapiés. L’autopsie a confirmé qu’il a subi un infarctus du myocarde qui a provoqué un arrêt cardio-respiratoire.
Diffamation publique contre la police
Dans l’acte d’accusation, auquel europapress.es visité par Senego, a eu accès, le procureur demande une amende de 5.800 euros pour insulte à la police. Il fait valoir que l’accusé Malick Gueye, en tant que porte-parole des manteros et lateros, a fait un rapport “mensonger” sur la manière et la cause de la mort de son compatriote Mame Mbaye sur les réseaux sociaux “avec une intention clairement offensante contre l’honneur de la police locale de Madrid”.