« Depuis plusieurs jours, j’assiste à un lynchage médiatique de personnes qui sont de ma famille, c’est-à-dire des journalistes. Personne d’entre eux ne m’a appelé pour demander ma version. Je suis dans des circonstances où je n’ai pas trop envie de parler, parce que je suis atteint dans mon honneur et dans ma chair, mais je fais l’effort », a-t-il regretté.
M. Mbaye croit dur comme fer que les accusations des syndicalistes sont d’ordre personnel et matériel. « Ceux qui m’accusent pour des intérêts particuliers et matérialistes, ils savent que je ne suis pas un voleur. Je ne me suis pas engraissé avec Le Soleil. Ils savent qu’individuellement pris, j’ai amélioré le sort de chacun. La vérité triomphera. De toute ma vie, j’ai vécu à la sueur de mon front. Je n’ai jamais profité d’une position de pouvoir. Ils veulent ma tête parce que je suis intransigeant, je ne suis pas un politicien. Je ne négocie pas les principes. Ceux qui me fréquentent savent qui je suis. J’ai trop mal pour ce que ma famille subit ».
Depuis vendredi, Le Soleil n’est pas dans les kiosques. Selon le Collège des délégués et l’intersyndicale qui sont en grève le journal ne pourra paraître que mercredi prochain. Les travailleurs accusent leur directeur d’ « abus flagrant de bien social », d’octroyer des « marchés nébuleux », et d’ « un conflit d’intérêt flagrant ».
Pressafrik