Une étudiante de l’université Gaston Berger retrouvée morte à quelques lieux du campus social. S. K. Diallo avait disparu depuis le 23 mars. Après le signalement de la disparition, une enquête n’avait pu, sur le moment, être ouverte. Il fallait attendre un délai de 48 heures pour investiguer.
Le 24 mars, l’oncle de la victime s’était dépêché à Saint-Louis pour s’enquérir de l’évolution de la situation. Le reste de la famille Diallo a rejoint l’université de Saint-Louis le vendredi matin. Le même jour, la commission sociale de l’université avait, en collaboration avec la brigade de recherche de Diama, entamé des investigations sur les lieux de fréquentation de la victime et sur l’ensemble des villages du campus. Le commandant en chef de la brigade de Diama notifiait, dans l’après-midi du vendredi, à la commission sociale et à la famille le décès de l’étudiante.
Selon les proches de la victime, S. K. Diallo a été violée avant d’être assassinée. Les conclusions de l’enquête établiront des causes du décès.
Insécurité à l’UBG
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Le meurtre de S. K. Diallo aggrave la question de l’insécurité à l’UGB. D’ailleurs, une étudiante avait été violée, l’an passé, dans sa chambre au village B. L’affaire est non encore élucidée.
Il est également rapporté un cas de vol aggravé dans l’enceinte du campus. L’étudiant, victime d’agression, s’était rendu au restaurant 1 pour diner. C’est sur le chemin du retour, vers 20 heures 30, qu’il a été poignardé à l’épaule. Les enquêteurs ont, quand même, retrouvé et écroué son bourreau. Les vols d’ordinateurs et d’autres gadgets sont aussi récurrents à l’UGB.
Le campus social de l’université Gaston Berger se situe entre deux villages, Sanar Wolof et Sanar Peulh. Les habitants de ces villages traversent le campus pour vaquer à leurs occupations. Les étudiants de l’UGB sont aussi habitués à la divagation de troupeaux de bœufs au sein du campus social.