Le responsable adjoint de la Commission Enseignement Supérieur et Formation Professionnelle (CESFP) du Mouvement national des Cadres Patriotes de France (Moncap France) a adressé à son leader une lettre de démission dans ladite formation politique. Bocar Fofana avance des raisons personnelles. « Par la présente, je t’informe de ma décision à contrecœur de démissionner du parti Pastef, pour plusieurs raisons que j’évoquerai infra. Je me suis engagé en politique et dans le parti, car convaincu que les injustices et les inégalités sociales au Sénégal, n’étaient pas dues à une fatalité mais le produit de choix politiques qui ont toujours favorisé quelques-uns au détriment de tous les autres Sénégalais », relate M. Fofana dans la missive. Et de poursuivre : « J’ai adhéré spontanément au mois de Décembre 2019 à Pastef, parce que croyant fermement aux principes démocratiques; de tolérance; d’ouverture; de contradiction; d’émulation des idées; de challenge idéologique; de probité et surtout de fraternité, que le Pastef; son leader; et ses militants, laissaient entrevoir. Après quatorze (14) mois de militantisme, je rends ma carte d’adhérent, car je ne me reconnais plus dans le parti qui m’a donné envie de me battre pour le retour du progrès social, de l’éthique, d’une justice sociale et d’un Sénégal de Tous ». Il rassure toutefois à l’endroit de ses camarades de parti, à qui, resteront désarçonnés face à sa décision sans doute, particulièrement ceux de Pastef France et du Moncap France, qu’il n’oubliera pas les bons moments passés au sein de ce parti.
A l’endroit de son leader, il renseigne que par devoir et par vérité, il s’éloigne de la barque Pastef. « Les raisons qui vont devoir suivre, ne jettent l’anathème et n’honnissent quiconque. Tel n’en est pas l’esprit. Je tenterai autant que faire se peut, de m’inscrire dans une posture de neutralité axiologique, pour emprunter l’exercice ô combien cher au sociologue allemand Max WEBER. L’esprit critique et surtout la vérité me guideront, car comme le soutenait si bien Antiamba, un vieux dogon malien : « la vérité est UNE, et ne doit pas varier dans ses formes de manifestations », martèle le démissionnaire. Il accuse le Responsable du Moncap Sénégal et de la Diaspora à savoir Bassirou Diomaye Faye. « Pilotant les travaux sur le projet de réflexion sur une proposition d’idéologie depuis Avril 2020, l’équipe projet et moi-même, nous eûmes décontenancé injustement par un camarade emphatique, en l’occurrence le Responsable du Moncap Sénégal et de la Diaspora. Nos travaux eurent obéré volontairement par ledit camarade. N’ayant pas réussi à conduire les travaux jusqu’à leur terme (Mars 2021), selon un référentiel scientifique et une planification bien ficelés par l’équipe, je démissionne et cède la place. Même s’il obstrua nos travaux depuis le mois d’Octobre 2020, j’estime qu’aussi fine soit- elle, que ma part de responsabilité est engagée dans cet échec. Fervent défenseur de la bonne gouvernance, je ne peux taire ce principe de responsabilité, qui brûle en moi. Une seconde raison est venue s’y greffer : le fonctionnement médiéval et le management vertical très souvent ayant cours dans le Moncap France », regrette-t-il