Si l’on se fie aux statistiques officielles, la courbe de l’épidémie de coronavirus a repris une ascension fulgurante depuis le mois de décembre. Sur la période allant du 2 au 7 décembre, le nombre de cas a franchi la barre des 50 cas par jour en moyenne. Une situation qui n’a pas laissé indifférents les autorités sanitaires  et publiques, craignant une deuxième vague. Une seconde vague qui risque encore une fois  d’imposer de nouvelles mesures de restrictions.

« Des décisions qui seront insupportables pour l’économie sénégalaise », a averti en fin nombre dernier,  le président sénégalais, Macky Sall , exhortant les citoyens au respect strict des mesures barrières pour freiner la propagation du virus. Dans le même tempo, les autorités sénégalaises ont pris la décision de durcir le ton (renforcement des surveillances de ports de masques, sanctions …)  pour  inciter la population à respecter les mesures barrières.

Les spécialistes sont d’avis que le monde entier en passant par l’Europe, l’Asie et l’Afrique  ne sont pas à l’abri d’une deuxième, troisième et même une quatrième vague. Ils recommandent  aux populations de ne pas se relâcher en  respectant les mesures barrières. Dans une  interview publiée  lundi 7 décembre, le professeur Didier Raoult a laissé entendre que le virus est loin d’être éradiqué sur la planète.

Se prononçant sur ‘’la course aux vaccins’’, le médecin doute de l’efficacité des vaccins  à ARN contre le contre le coronavirus. « On navigue dans quelque chose d’un peu inconnu », a estimé Didier Raoult, ajoutant que «le programme que j’ai lu jusqu’à présent me paraissait de la science-fiction. Pour l’instant, ce que j’ai vu c’est surtout de la publicité. Je n’ai pas vu d’articles scientifiques. J’attends de voir de vraies données ».

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Pour rappel, le Sénégal a occupé la première place en Afrique et deuxième au monde en termes de gestion de la pandémie du coronavirus, selon le classement effectué par le  journal américain, USA Today.