Chers opposants, ayons du respect à l’égard des musulmans et des chrétiens décédés du Covid-19
Parler pour parler ! Parler pour ne pas se faire oublier ! Parler pour satisfaire son désir de se faire voir. Parler pour bruire.
Ousmane Sonko n’a jusqu’à présent pas compris que le silence et la parole rare suscitent plus l’intérêt et la curiosité des gens. Si, comme le disent les économistes, «tout ce qui est rare a de la valeur», que reste-t-il alors de la parole d’Ousmane Sonko qui a fini d’avoir un effet de refoulement chez les Sénégalais ? Qui dans son entourage l’aidera à comprendre que sa communication a atteint un niveau de saturation révulsive.
Les « sonkoneries » de « sonkorona »
Hier encore, le député de PASTEF a pris la parole pour répéter des banalités amusantes qu’il a collectées dans les réseaux sociaux. Il a juste reproduit des inepties sorties de l’intelligence douteuse de certaines personnes qui ne comprennent que peu de choses dans la marche d’un Etat. Néanmoins, il faut s’opposer à ceux qui soutiennent que le député de PASTEF est de mauvaise foi. Non, il faut avoir une autre lecture du comportement de cet ancien candidat à la présidentielle de 2019 qui devrait apprendre à avoir la posture d’un Homme d’Etat s’il veut gagner la confiance des sénégalais et de l’élite intellectuelle en particulier. Car, sa sortie d’hier prouve aux yeux de tous les Sénégalais qu’Ousmane Sonko n’a aucune notion dans la gestion d’un Etat avec ses inconnus, ses incertitudes, ses renseignements, ses risques, ses équilibres et les arbitrages. D’ailleurs, le parcours du député confirme son manque d’expérience.
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Par ailleurs, disons uniquement que seuls les grands hommes reconnaissent les mérites de leur semblable. Voilà pourquoi, nous avons toutes les raisons de douter de la maturité politique de l’ancien premier Ministre Abdoul MBAYE et son petit frère Ousmane Sonko qui militent pour l’échec de Macky Sall, donc du Sénégal. Heureusement, tous les opposants ne partagent pas leur point sur la gestion de la crise par le président Macky SALL.
Quand est ce qu’ils comprendront que la vie d’une Nation n’est pas faite que de politique encore moins de politique politicienne ? Ou bien sont-ils éclaboussés par l’adhésion massive des Sénégalais et de la Communauté internationale aux stratégies déployées par le président Macky Sall dans la lutte contre le Covid-19 ? Les grands dirigeants du monde ont salué la démarche du Sénégal depuis le début de la crise en commençant par la décision du président Macky Sall, de se garder de rapatrier les 13 étudiants sénégalais de WUHAN. Ils s’y étaient tous opposés. Sur ce dossier, les faits ont donné raison au Chef de l’Etat. Cette décision courageuse a été la meilleure pour ces étudiants, leurs familles et pour le pays.
Il est triste de remarquer que le Sénégal est le seul endroit au monde où tout est permis. Des opposants qui ont perdu toutes les élections auxquelles, ils ont eu à participer durant leur carrière, s’offrent toutes les libertés. D’ailleurs, on aimerait savoir la contribution du député de PASTEF dans la Force Covid-19, pour venir en aide aux sénégalais qui subissent difficilement les conséquences de la crise dans les villes, les villages, les quartiers… Nous avons parcouru toutes les listes des donateurs, nous n’avons vu nulle part, les noms de ces opposants qui cherchent aujourd’hui à divertir l’opinion nationale.
L’heure n’est pas à la polémique. Pensons au moins aux familles éplorées. Prions pour les personnes rappelées à Dieu. Marquons quelques semaines de silence politique en leur mémoire. C’est le minimum que nous leur devons.
A ce stade de la situation, le Sénégal a besoin de solutions pour vaincre la menace. Des solutions, ces opposants n’en ont pas, alors, ne doivent-ils pas faire un effort, petit soit-il pour accompagner, le temps de cette crise, les initiatives prises par le président de la République. Mais, soyez certains, que votre refus de se joindre à lui, n’affectera en rien, les grands succès qui se dessinent déjà à l’horizon. Les interminables remerciements des sénégalais de l’étranger, suite à l’annonce de la décision de rapatriement des corps des sénégalais décédés hors du pays du Covid-19, sont un baromètre du sentiment de satisfaction des citoyens sur le management du Chef de l’Etat.
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Les grandes orientations définies par le président Macky SALL visent à protéger les populations, à stopper la propagation du virus dans ce pays où l’informel est prédominant et à relancer la machine économique.
Et, malgré le contexte économique difficile, le président a pris des mesures importantes pour accompagner le monde rural à quelques semaines du démarrage de l’hivernage. C’est cela la posture d’un grand leader qui est à l’écoute de son peuple et qui anticipe sur les aspirations de ce dernier.
Toutes les dernières mesures prises par le Chef de l’Etat reposent sur une analyse lucide d’une situation complexe et sur les conséquences désastreuses qui peuvent en découler.
Le cap a été changé pour éviter cet effondrement économique qui menace tous les Etats qui tarderont à redéfinir de nouvelles orientations stratégiques dans cette guerre contre le Covid-19 qui n’a pas encore dit son dernier mot.
Lorsque certains Etats aux Etats-Unis ou en Europe avaient opté pour un confinement total, le Sénégal s’était campé sur sa position de non confinement. Aujourd’hui, tous ces pays sont en train, petit à petit, de revenir sur la position de départ adoptée par l’Etat du Sénégal, c’est-à-dire l’ouverture par secteur d’activité et le contrôle des masses.
Les opposants de Macky Sall doivent comprendre que l’après-Covid-19 va générer un monde nouveau et différent. Tout va changer en commençant par la manière de gouverner et de s’opposer. Alors, les acteurs politiques qui l’ignorent aujourd’hui, sont ceux-là qui refusent de faire la politique autrement. Mais le changement de comportement, d’agir et de penser s’imposera à eux…
Vive le Sénégal
Samuel Sarr, ancien ministre d’État