Né à Dakar, Robert Bourgi, avocat et conseiller politique français, a analysé l’actualité politique sénégalaise marquée, depuis quelques jours, par des tensions en perspectives des élections législatives du 31 juillet prochain.
Dans un entretien exclusif avec Le Soleil, il a invité l’opposition à éviter les mots durs qui génèrent la violence.
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«Je sens que le Sénégal traverse une zone de turbulence. Je l’appréhende. Et elle m’inquiète. Pourquoi se le cacher ? Je m’interroge souvent sur le fait de savoir si les Sénégalais sont réellement conscients de la valeur optimale du Président Macky Sall à l’international. Regardons ce qu’il a obtenu en quelques années sur le plan économique, sur le plan des aides internationales», a-t-il déclaré.
Bourgi souligne que les pays industrialisés voient que les aides financières servent à la réalisation des infrastructures, nombreuses et considérables, cela dans tous les secteurs de la vie du pays.
«Oui, l’opposition gronde. Un pays sans opposition est un pays amorphe. L’opposition est nécessaire pour le débat démocratique, mais il faut éviter les anathèmes, les injures, les mots qui génèrent la violence», a ajouté l’avocat dans les colonnes du quotidien national.
À son avis, le Sénégal, depuis un siècle, a donné des leçons de démocratie saluées par la communauté internationale.
«Le pays ne mérite pas de perdre une seule vie dans le débat politique. Oui aux joutes électorales, oui au palabre, mais non à la violence. Personne n’y gagnerait. Qu’il me soit permis de dire, sans esprit courtisan, que je crois à la sagesse de Macky Sall», a rappelé Robert Bourgi.
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Et de marteler : «Ce n’est pas certes faire allégeance que de vouloir dialoguer avec lui. Mon langage cash est connu de tous. Les leaders de l’opposition sont des gens responsables. Ce sont des lettrés. Qu’ils aillent vers lui».