Tout d’abord nous voudrions très sincèrement remercier notre ami le grand consultant Shérif Salif Sy pour son texte qui, du point axiologique est allé au fond des variables qui déterminent l’indice de développement humain, tel que conçu par le pnud. Il faut souligner également la fraîcheur du regard croisé qu’il porte sur le classement du Doing Business.
A l’instar de l’éminent économiste statisticien chercheur Moubarack Lo, il lève des coins de voile sur la méthode tout aussi mécaniste des cadrages philosophiques que des objectifs de l’économie libérale globalisante. Le péché mignon du capitalisme internationalisé est de vouloir vectoriser le profit dans le domaine de l’humain, en cachant sous des concepts pompeux, le déséquilibre congénital de son système par rapport à la propriété privée, aujourd’ hui rendue virtuelle des moyens de production, la déshumanisation de la productivité du travail, de la place de la force de travail ,et par conséquent de la formation du revenu et de la clef de répartition des richesses.
L’indice IDH calculé sur cette base anthropologique conduit tout naturellement vers des conclusions le plus souvent erronées, au regard des progrès substantiels que des pays comme le Sénégal comptent dans les domaines des accès universels vitaux comme l’eau, l’éducation, la santé, l’alimentation correcte des populations, l’énergie, le désenclavement des localités de l’intérieur et celles adjacentes aux frontières. Sans compter la libre circulation des personnes et des biens dans des espaces de plus en plus intégrés comme l’Umeoa,la Cedeao.Ces acquis sous l’impulsion du PSE que le président Macky Sall déroule en mettant le social au cœur de sa vision,devraient être mieux pris en compte dans les classements du Doing business et de l’IDH.