Ces derniers jours, l’affaire Dubaï Porta Potty a défrayé la chronique, montrant également l’envers du décor de Dubaï. Parmi les femmes citées, figurent plusieurs Sénégalaises, prêtes à tout pour obtenir de l’argent. Elles seraient payées pour passer du temps avec des milliardaires.
Interrogé par Emedia, Thérèse Faye Diouf, patronne du Fongip, a pointé la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants, de surcroit les filles. « Il faut un retour à nos valeurs. Le président Senghor disait l’enracinement et l’ouverture mais aujourd’hui, nous avons plus besoin de cet enracinement », déclare-t-elle.
« Nous femmes, nous avons cette responsabilité de bien éduquer les enfants surtout les filles. Je ne peux pas comprendre qu’une femme puisse accepter des actes de telle nature », ajoute-t-elle, avant de relever pour s’en désoler que « le paraître » a pris beaucoup de place « dans nos mentalités actuelles. On voit l’argent couler à flot et on ne s’intéresse pas à ce qui se passe derrière. »
Elle invite, dès lors, l’État à « identifier » ces personnes et « à prendre ses responsabilités. » « Le fondement c’est que quand nous sommes sénégalaises, un pays de croyants, on ne doit même pas penser à poser de tels actes. Ça pose un problème à mon niveau », a-t-elle tranché.