Devant l’inconnu , l’État du Sénégal a préféré jouer la carte de la prudence en prenant des décisions pour endiguer la propagation de la maladie à CORONAVIRUS.
De ces décisions, la fermeture des écoles et universités en est une entraînant des vacances de deux mois et quelques jours.
En outre, les enseignants , les maîtres, les acteurs de l’éducation, les étudiants, les écoliers ont tous participé à cet effort de guerre pour mettre l’ennemi commun hors d’état de nuire et protéger pères, mères , frères, sœurs…sans oublier l’apport incommensurable des services de santé et des corps paramilitaires dans la lutte conte la pandémie.
De cette participation collective , la maladie à CORONAVIRUS est devenue connaissable et évitable _ plus loin traitable malgré qu’elle soit toujours dangereuse, contagieuse et mortelle.
Certes, personne ne peut dire que la bataille contre la COVID19 est gagnée d’avance parce que les données nous montrent à suffisance qu’il y a des zones rouges si nous nous référons aux statistiques du jeudi_21_mai_2020
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Dakar : 1982 cas confirmés
Thiès: 152 cas confirmés
Diourbel : 345 cas confirmés
Sédhiou : 104 cas confirmés dont 70 guéris.
De plus , les régions de Dakar et Diourbel fournissent beaucoup plus de cas communautaires et ma région Sédhiou n’a connu que deux cas communautaires ( non négligeable évidemment)
À cela s’ajoute, l’impact psychologique des cas communautaires non maîtrisés, dispersés au niveau national.
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Mais, nous ne pouvons pas nous avouer vaincus et nous devons nous adapter à la situation et faire face puisque nous sommes appelés à vivre avec le virus.
Cela ne signifie pas que nous devons baisser nos gardes et laisser libre cours au virus, au contraire, nous devons rester vigilants et respectueux des gestes barrières et des mesures préventives éditées par nos autorités sanitaires.
Au-delà de cette guerre pandémique, nous devons remporter haut la main la guerre psychique parce que c’est l’une des armes qui a fait hisser le Sénégal au toit du monde et participer aux prises de décisions.
Tout ceci, grâce aux vaillants hommes et femmes de craie qui ont fait du Sénégal, un pays respecté et respectable.
Cette noble et exaltante mission qui est l’enseignement, est un sacerdoce que tout soldat de la craie mesure à sa juste valeur et reconnaît le dévouement et le sacrifice qu’il exige.
C’est pourquoi nous devons encore répondre présent à l’appel des écoles : Le_02_juin_2020 !
Chers collègues,
La République nous demande encore un petit effort de plus pour terminer l’année scolaire _ voire sauver l’année scolaire si vous me le permettez_ même si nous avons des doutes.
En effet, la détresse des parents d’élèves et l’inquiétude qui plane sur l’avenir des élèves en classe d’examen doivent nous servir de motivation et surtout mettre en exergue notre crédo: la restauration de la confiance et insuffler la volonté de soulever des montagnes chez nos élèves.
Cette bataille psychologique est à gagner et nous avons les moyens et l’expérience pour le faire car nous nous sommes toujours investis d’une mission commando doublée de notre amour et don de soi à la patrie dans des situations de crise.
Donc, l’enseignant n’est et ne sera jamais un bataillon peureux et nous allons le prouver le 02 juin 2020 Incha’ALLAH.
Ensemble, nous vaincrons !!!
Monsieur MANÉ,
Enseignant au G-S ASSIA.