La crise liée à la pandémie de coronavirus aura montré les failles et la faiblesse de toutes les sociétés dans les cinq continents.
Le virus plus fort que les puissances impérialistes!
L’Amérique plus particulièrement les Etats-Unis pays le plus touché donne raison aux démocrates à travers “l’Obama Care“.
Cette politique chahutée par les républicains et à sa tête l’actuel Président Donald Trump montre à suffisance que l’assurance maladie et l’accès à la santé pour tous sont un préalable à la place de cette politique étrangère de domination.
Sans même tirer une balle, aucun avion de guerre n’a décollé, aucun batiment de guerre n’a mouillé son ancre, le *gendarme du monde* a enregistré plus de morts de la covid19 que la guerre du Vietnam. Et le pays de l’oncle SAM, risque de dépasser le nombre de morts dans les guerres qu’elle a mené pour détruire les autres pays qui ne partagent pas la même idéologie.
Mais, ne nous trompons pas, les Etats-Unis ont assez de ressources pour rebondire.
Idem pour la Chine!
Première à tomber malade de coronavirus dans son Wuhan confiné, la chine qui a toujours cru en son peuple a su renverser la crise en sa faveur.
C’est elle qui après avoir contaminé les autres pays les vend désormais des masques et des respirateurs. Rallumant du coup son industrie et va bientôt vendre son vaccin contre la COVID19 au monde entier.
L’Europe ce vieux continent, a compris que ses vieilles méthodes l’ont aveuglé au point de croire que le malheur ne touche que les autres peuples.
Oui cette Europe néocolonialiste, néolibéraliste et impérialiste oublie qu’elle a connu la peste et enregistré les plus grosses pertes durant la première et la deuxième guerres mondiales pourtant sauvée par l’Afrique. C’est eux qui osent jusqu’à présent prédire l’écatombe en Afrique. Pauvres diables! Le coronavirus, lui, refuse de quitter ce continent avec les résultats qu’on connait.
L’Afrique, la prochaine arène des coutisants chinois et occidentaux?
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Quatre siècles de traite négrière et d’esclavage ont eu raison sur les africains. Dans ce berceau de l’humanité on travaille pour les autres, on arbore la vision et la pensée des autres, jusque dans les politiques de développement souvent incompatibles avec nos réalités socio-culturelles et économiques.
Nos valeureux fils, nos ressources, nos dirigeants travaillent ou sont exclusivement réservés aux autres continents.
Avec le coronavirus, l’Afrique moins touchée par la pandémie, devrait tirer profit en vendant aux autres des masques, des respirateurs et pourquoi pas les préter de l’argent?
Mais hélas, le négre refuse une fois encore de rompre les chaines de la servitude.
Ce serviteur infatiguable et homni-consommateur a plus peur des effets du coronavirus que ses maitres. L’histoire restera la même. Et le malade va pour la première fois soigner le médecin.
Car nous avons des dirigeants sans vision futuriste, sans inspiration et aspiration pour leurs peuples si ce n’est ce semblant de réveil autour du covid-organics de Madagascar.
Au Sénégal, c’est le professeur SEYDI qui au lieu de recevoir les honneurs, doit esquiver des coups de canons politiques en pleine guerre contre le virus pour avoir dit la vérité.
À ce rythme, l’Afrique ne gagnera aucune guerre mondiale tant qu’elle refuse de sortir de son berceau et avec elle ces dirigeants à la solde de l’occident et de la chine pour enfin occuper ce grand lit dans ce concert mondiale et prendre de gré ou de force son vraie indépendance.
Le berceau de l’humanité est devenu depuis les indépendances, un berceau humanitaire où on continue de tendre la main.
Famara Niassy Journaliste