Je me suis résolu enfin à tremper ma plume dans l’encrier de mon amertume pour dénoncer ses pratiques avilissantes qui bloquent émergence de la presse au Sénégal. Lui c’est Mame Goor Diazaka agrégé dans la faculté des insanités, d’injures dans la bouche patauge dans les oasis appartenant exclusivement aux journalistes. Un fait inédit dans nos cieux vient de s’ajouter aux vagues de contestations des patrons de presse d’ailleurs courroucent par la distribution inégale de l’aide à la presse. Une histoire qui n’a pas posé son point final. Le CDPES qui était auparavant à couteaux tirés avec le ministre de la communication ont tenté d’enterré la hache de la guerre dans la plus grande discrétion.
Tout en oubliant l’amélioration des conditions de travail des reporters qui ne verront ni la couleur de l’argent pire encore sans constatent des changements opérés dans leurs rédactions respectives. Dégelasse encore ! Un railleur de la presse, avec son journal à connotation sexuelle dont sa éditrice du canard satirique vient de déposer une plainte contre le ministre de la tutelle, Abdoulaye Diop. C’est de la comédie ce qui se passe.
Et en grattant les vernis on peut débusquer une dure réalité Mame a eu ce privilège c’est d’être un fervent défenseur automatique du pouvoir, qui lui permit de bénéficier ses largesses.
Du jamais vu, un musicien bombardé par l’argent destiné strictement à la corporation du journalisme. Diantre ! On peut procéder par la fermeture du CESTI, les écoles de formation journalisme et laisser la place aux teigneux, piètres personnes qui veulent se faire du nom dans ce métier en lambeau. Dans cette optique, le Sénégal est en régression total de la démocratie, si son 4 éme pouvoir se voit piétiné, ses droits bafoués au détriment des cancres sans qualification, c’est la décadence, un véritable descendre aux en fer.
Par la magie d’un raccourci simple, l’aide de la presse n’a jamais réglé les problèmes des rédactions, qui voguent toujours dans la détresse. La suite est connue par tous, je parle sous le contrôle de mes confrères et consœurs qui continuent de travailler dans la précarité tout en garant en bandoulière la passion du métier.
Dopé par sa proximité avec les tenants du pouvoir Mame Ngoor se permet de faire son show dans la presse, il s’est taillé une part de lion pour ne pas dire bénéficiaire des allocations d’aide à la presse.
Nonobstant, Le journalisme est pourri au Sénégal, nous savons plus à quel saint se vouer, on trouve tous les échoués et ratées de la vie qui se reconvertissent des journalistes fantômes dans un paysage médiatique jadis loue par ses qualités et ces journalistes chevronnés. La profession a vu son image écornée au fil des années sans sauveur, pourtant le nouveau code de la presse a été voté depuis juin 2017 par vos vaillants députes, qui avait pour objectif de rationnaliser, d’assainir la presse mais souffre dans les tiroirs du président Macky Sall . Pour autant, l’entrée dans la presse des personnes malintentionnées, des chasseurs de gain facile pourrait être évitée si seulement si les décrets d’applications du nouveau code de la presse sont en vigueur. Mais des “cas communautaires“ continuent d’envahir le métier. Force est de constater que les maux de la presse sont nombreux, la désinvolture, la théâtralisation des revues de presse, la racaille, la liste est loin d’être exhaustive.
Face à ce phénomène, il faut barrer la route à ces chasseurs de primes et renégats qui ternissent l’image du journalisme. Mettre en terme les proliférations des sites d’informations spécialistes en copie collé.
Le mal est profond, si on s’évertue à laisser Mame Goor Diazaka de pratiquer le journalisme au Sénégal. Je vous sers de ce questionnement d’un brillant intellectuel Moumar Gueye qui dit : « faut-il fermer le Cesti et laisser l’anarchie et la médiocrité détruire le journalisme ? ».
Djibrirou Mbaye , journaliste