Un nouveau sujet de tensions. La Chine préférerait que Donald Trump ne soit pas réélu lors de la présidentielle américainedu 3 novembre, et a « accentué ses efforts d’influence » en amont du scrutin, ont estimé vendredi 7 août les services de renseignement américains.
L’Iran essaie aussi « d’affaiblir le président Trump », tandis que la Russie utilise « plusieurs leviers surtout pour dénigrer » son rival démocrate Joe Biden, selon William Evanina, directeur du Centre national du contre-renseignement et de la Sécurité. Ce haut responsable, qui supervise la surveillance des ingérences étrangères dans la vie politique américaine, a publié un communiqué pour faire le point sur la menace à moins de trois mois du scrutin.
« Il semble difficile pour nos adversaires de s’ingérer ou de manipuler les résultats à grande échelle », a-t-il d’abord estimé, tout en manifestant des « inquiétudes » sur les campagnes d’influence menées selon lui sous couvert par la Chine, la Russie et l’Iran. « Nous estimons que la Chine préfère que le président Trump — considéré comme imprévisible par Pékin — ne remporte pas un second mandat.