C’est le retour d’une tradition politico-médiatico-mondaine américaine. Et quand une tradition n’a pu être célébrée pendant trois ans, il y a souvent du monde pour l’honorer : plus de 2 500 personnes dûment vaccinées et testées étaient présents à la Maison Blanche pour l’événement..
Et la tradition de ce dîner, c’est l’autodérision. Joe Biden ne l’oublie pas en s’amusant d’être au milieu des journalistes, le « seul groupe moins populaire que lui » dit-il, avant d’enchaîner sur une pique pour Donald Trump qui n’a jamais participé quand il était président :
C’est la première fois en six ans que le président participe à ce dîner. C’est compréhensible : nous avons eu une horrible peste, suivie par deux ans de Covid-19.
Ce dîner est surtout l’occasion de célébrer la liberté de la presse et la liberté d’expression. En cédant la parole à l’humoriste sud-africain Trevor Noah, Joe Biden le souligne : « Je vais passer la parole à Trevor maintenant, et accrocher ma ceinture. Trevor, la vraie bonne nouvelle, c’est que vous pourrez vous moquer du président des États-Unis, mais contrairement à ce qu’il se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison. »
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Trevor Noah a préparé des blagues pour tout le monde, mais s’il affirme qu’il va y aller plus fort, avec le président, il reste finalement très mesuré : « Je vais être honnête, si vous n’étiez pas venu, j’aurais totalement compris. Ces gens ont été si durs avec vous, ce que je ne comprends pas. Depuis que vous êtes en fonction, les choses décollent vraiment. L’essence, les loyers, la nourriture… tout augmente. »
RFI.FR