Trois médecins guinéens ont été reconnus mardi coupables de la mort d’une jeune femme des suites d’un viol au sein d’une clinique privée, dans une affaire qui a choqué le pays, a constaté un journaliste de l’AFP.
M’Mah Sylla, une secrétaire de 25 ans, est décédée en 2021 en Tunisie, où elle avait été évacuée pour des soins après avoir été violée dans un hôpital de Conakry, avait à l’époque annoncé le gouvernement guinéen.
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Mardi, un tribunal a déclaré Daniel Lamah, Patrice Lamah et Célestin Millimouno coupables de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner et d’avortement.
M. Millimouno et Patrice Lamah ont également été condamnés pour viol. Un quatrième médecin, Sebory Cisse, a lui été reconnu coupable de mise en danger d’autrui.
Les accusations d’administration de substances nocives, qui avaient été portées contre les quatre médecins, ont été abandonnées.
Patrice et Daniel Lamah ont été condamnés à 15 ans de prison chacun, et M. Cisse a un an de détention, a indiqué le journaliste de l’AFP.
Célestin Millimouno, en fuite, a écopé de 20 ans d’emprisonnement. Un mandat d’arrêt a été lancé à son encontre.
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La mort de Mme Sylla a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux, donnant lieu à des pétitions en ligne et à la création du slogan « Justice pour M’Mah Sylla ».