Aujourd’hui, soit deux années plus tard, ils disent constater pour le regretter que ce «dossier judiciaire est au point mort», depuis le début du mois de mars 2020. Ce, «malgré certaines annonces médiatiques tendant à faire croire que le dossier est bouclé».
Dans un communiqué, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) «condamne vigoureusement la léthargie notoire constatée sur l’évolution du dossier et indexe l’Etat du Sénégal» qu’il considère d’ailleurs comme étant «le principal artisan de l’impunité dans cette affaire dont l’auteur de l’homicide est connu de tous».
Ainsi, «après deux années de combat pour que la lumière soit faite sur cette affaire, la Cesl constate avec déception que le juge instructeur dont la mission est de procéder en toute impartialité à la manifestation de la vérité, est en réalité le principal obstacle au bouclage du dossier d’autant plus qu’il refuse de recevoir la constitution de partie civile des étudiants», martèle Ahmed Diao, président de séance de la coordination des étudiants de Saint-Louis.
Toutefois, ces étudiants de Sanar rassurent qu’ils sont, aujourd’hui, «plus que jamais déterminés à poursuivre le combat, à agir activement et sans aucun compromis ni compromission d’aucune sorte pour que justice soit faite sur la mort de (leur) camarade martyr Fallou Sène».
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Avec Seneweb.