Pour la troisième fois, le tout nouveau président de la République s’adresse solennellement à la Nation. Le Président Bassirou Diomaye Faye dans son adresse aux Sénégalais à la veille du 64ème anniversaire de l’indépendance du pays a fait dans la rupture et l’innovation. Ces changements n’ont pas échappé à des observateurs politiques qui ont scruté les faits et gestes du nouveau locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor.
Dans son discours le service de communication du Président Bassirou Diomaye Faye n’ont pas fait dans la dentelle pour marquer leur territoire. Pour cette première allocution de veille de l’anniversaire de l’indépendance du Sénégal, il s’est très rapidement mis dans la peau d’un président de la République. De l’avis du journaliste et enseignant au Cesti, Ousmane Sène, l’on peut dire non seulement qu’il y a une amélioration rapide mais aussi une rupture. “Avant c’était trop solennel. C’était les mêmes images, le même décor, la même façon de faire et de dire. Mais cette fois-ci on a vu non seulement que le décor a changé mais aussi la méthode. Il y a un savoir faire et un savoir être qui a été vendu aux Sénégalais avec l’arrivée du Président qui a marché jusqu’au pupitre ce qu’on ne voyait pas souvent”, a remarqué le journaliste et enseignant.
D’autres part, relève Barka Ba, journaliste politologue, le Président Diomaye s’est adressé aux Sénégalais dans une confiance qui mérite d’être soulignée. Et cet état d’esprit est à saluer. “Bassirou Diomaye Faye a des capacités d’adaptation extraordinaire. En fait, c’est quelqu’un qui apprend vite. Et je pense qu’hier à aujourd’hui le Président rassure de plus en plus davantage”.
Le journaliste et directeur de l’information de la TFM, Souleymane Niang a, lui, souligné les différences qui ont attiré son attention. “D’habitude on était habitué à des discours ou le Président était dans un angle de vue très serré. Mais cette fois-ci, on a vu un président marchant vers le pupitre avec un arrière-plan” a -t-il fait remarquer.
Mieux encore, fait remarquer monsieur Sène, “à l’époque, l’on nous présentait une forme fixe, un Président toujours assis lisant son discours. Mais aujourd’hui, au plan de la lecture on a vu qu’il n’a pas lu, il a dit. Il maîtrise vraiment son texte. Il était beaucoup plus à l’aise par rapport à ses discours précédents”.
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D’un point de vue forme donc, d’après ces observateurs, le Président a rassuré. Et mieux sur les deux langues par lesquelles, il s’est adressé à la Nation, il a été d’une précision extraordinaire, notamment sur le choix des mots et autres.