Depuis son apparition dans le monde, les gouvernements avec le ‘ tés pratiques de reprise progressive des enseignements dans le respect strict des règles sanitaires fixées ». Il faut noter à ce sujet que certains parents d’élèves ne veulent pas prendre le risque de laisser leurs enfants regagnerles classes à cette date prévue par le gouvernement.
Est-il possible de reprendre les cours le 02 juin prochain?
L’étude publiée par des chercheurs de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Selon cette étude, les enfants seraient peu contagieux, et auraient donc peu de chance transmettre le covid-19 aux autres enfants et aux adultes.
Et aussi aux propos du professeur Moussa Seydi concernant l’impertinence du confinement en Afrique, à l’heure actuelle, » Pour moi, l’Afrique ne doit plus penser au confinement parce qu’on a démontré que le port de masque généralisé est efficace. » Sans compter la proposition du « laisser circuler le virus » du docteur Moussa Thior, expert en santé publique, qui avait secoué d’autres experts. Et en plus de cela l’expérience du Danemark a inspiré et a consolidé l’idée de deconfinement envisagée par certains pays.
Bien sûr que si on se réfère à ça, nous pouvons oser dire que la reprise n’est pas une mauvaise idée.
Cependant, il faut noter que l’idée du « laisser circuler le virus » a été rejetée par beaucoup d’experts. Notamment, le professeur Moussa Seydi qui pense qu’ » on risque d’aller vers l’hécatombe si on tente cette expérience » d’immunité collective; Marie Khémesse Ngom, directrice générale de la santé publique qui précise que « pour ce cas de coronavirus, certaines caractéristiques ne sont pas encore connues et il n’y a pas encore de vaccin », avant d’ajouter ces mots qui pourraient remettre en cause la proposition du Dr. Thior: « les cas de recontamination qui sont notés c’est dire certains sont guéris et qui redeviennent postifs »; le Pr. Massamba Diouf, épidémiologiste, Agrégé en santé publique, qui fait savoir qu’aucun » pays dans ce contexte de pandémie n’a osé opter cette stratégie à la limite fataliste pour des États comme les nôtres ». Et que « favoriser la circulation du virus équivaudrait à condamner ou exposer des milliers de personnes présentant des comorbités.
Ce qui pourrait faciliter la vague pandémique et engorger nos services d’accueil et prise en charge particulièrement de nos soins intensifs qui souffrent déjà d’un déficit d’intrants et de spécialistes. »
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En plus de ces paroles d’experts sénégalais, nous soulignons qu’un journal québécois a fait savoir que selon un rapport publié par l’Autorité de contrôle des maladies infectieuses(SSI), qui redoute ensuite une seconde vague de la maladie. Elle fait savoir que « Cela ne s’applique qu’à court terme. À l’heure actuelle, l’immunité de la population danoise est relativement faible, c’est pourquoi il existe un risque considérable qu’une deuxième vague de l’épidémie survienne plus tard ». Même si c’est prouvé scientifiquement que la probabilité de contamination et de transmission du virus est faible chez les enfants, mais il faut noter la transportabilité du virus par les enfants reste inquiétant.
En des termes plus explicatifs, lorsque qu’un enfant touche une personne ou une chose infectée, il sera aussi infecté. Et il pourrait transporter le virus jusqu’à infecter plusieurs autres personnes dont, peut-être, des plus âgées. Nous rappelons que le système sanitaire de l’enfant est plus indemne et que l’âge est inverse au système immunitaire. C’est à dire plus on prend de l’âge, moins notre système immunitaire est efficace.
En effet, le thymus, un organe du système immunitaire, situé à la base du cou, sous le sternum.
Etant, un organe de lymphoïde primaire, le thymus participe à la maturation de cellules immunitaires, les lymphocytes T. Il y a de noter qu’il y a un remplacement du tissus thymique par la graisse. Dès 1 an, augmente à la puberté, puis +++après 60 ans -3%tissus par an à partir de l’âge adulte. Comme le montre le graphique ci-dessous:
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Juste pour dire les enfants peuvent devenir des porteurs et transporteurs du virus sans pour autant qu’on le sache. Car pouvant être asymptomatique en cas d’infection.
Malgré tout, « Aujourd’hui une cinquante d’enfants sont atteints par la maladie du coronavirus et sont pris en charge dans les centres de traitement. On y compte des bébés et des talibés dont certains ont guéris », l’annonce a été faite par le secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.
Nous avons constaté que les élèves peinent beaucoup, en temps normal, à avoir de véhicules pour le transport. Ce qui explique d’ailleurs la surcharge des voitures de transport en commun, pendant l’année scolaire. Et puis, toujours dans la logique de lutte contre la propagation du COVID-19, le ministère des Infrastructures, des transports et du désenclavement a pris des mesures concernant le secteur des transports terrestres. Parmi ces mesures, le respect de l’interdiction du surnombre dans les véhicules de transport interurbain et international. «Limiter le nombre de passagers à celui des places assises pour le transport urbain», a expliqué mardi le ministre Oumar Youm faisant l’exposé des mesures aux acteurs du secteur à l’occasion d’une rencontre à la sphère ministérielle de Diamniadio. Ce qui voudrait, tout simplement, dire qu’un problème de transport des élèves se pose.
Comme l’a dit Cheikh Diouf (Écrivain, auteur du livre COUPS BAS ENTRE SOCIALISTES) lors d’une discussion sur WhatsApp « Espérons une amélioration d’ici la date. Si le pic est dépassé vers le 15 mai, oui avec certaines mesures les enseignements peuvent graduellement reprendre.
Toutefois, décréter cette année blanche serait la meilleure solution. », nous pensons que nous devons chercher à améliorer la situation d’abord avant de parler de penser à une reprise de l’école.
Pape Malick FALL, étudiant en Sciences Économiques à la FASEG de l’UCAD. Galguinfos