« البيان الافتتاح للمؤتمر الصحفي
لمذكرة رابطة الأئمة والدعاة الخاصة
با المرشحين لانتخابات الرئاسية »
MÉMORANDUM DE LA (LIPS ) DESTINÉE AUX CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE DU 24 MARS 2024
La ligue des Imams (autorités religieuses) et Prédicateurs du Sénégal (LIPS), a pour mission de promouvoir les valeurs islamiques et le maintien diplomatique entre les qualificatifs d’autorité. C’est une ligue qui regroupe des savants universitaires, des arabophones et des spécialistes dans plusieurs domaines. Cette entité regroupe des autorités religieuses qui promeuvent la place de l’Islam dans la politique des affaires publiques.
À chaque élection, elle vise à présenter des réponses programmatiques sur les questions essentielles qui préoccupent la communauté musulmane sénégalaise. C’est pourquoi, elle invite des candidats qui ont un programme distingué à concerter pour la prise en charge des questions prioritaires de la religion.
- Advertisement -
Aujourd’hui, les imams de la coalition Diomaye Faye, sous la présence de Cheikh Omar Bamba Diop, coordinateur du mouvement des » Doomu Daara Patriotes » , qui ont répondu la ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, pour exposer le programme de la coalition Diomaye sur les préoccupations des religieux musulmans. Selon Cheikh Omar Bamba Diop : ≪ la coalition va prendre en charge de toutes ces préoccupations autour de ce mémorandum, inchallah ≫.
Il s’agit d’un mémorandum qui s’est effectué ce jeudi 14 mars 2024, dans le contexte marqué par deux circonstances : le Ramadan et les campagnes électorales. Face à l’opinion nationale, une conférence de Presse s’est tenue par la (LIPS), à l’institut islamique de Dakar.
En effet, le maintien du pouvoir temporel comme spirituel a toujours été somme de valeurs certifiée par l’héritage historique du pays qualifié de l’islam de paix. Une longue histoire entre religieux et politiques s’est recyclée et réactualisée en abondance.
En ce sens, les Imams et Prédicateurs du Sénégal affirment que : ≪ ce mémorandum contient les points cruciaux identifiés par la communauté musulmane sénégalaise, tant sur le plan civil que religieux ≫.
En cette même lancée s’ajoutent les propos du secrétaire général de la ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, M. Ismaïla Ndiaye précise que : ≪ depuis les élections de 2019, la ligue, à travers une large concertation avec l’ensemble des acteurs religieux du Sénégal, a élaboré un mémorandum qui contenait des préoccupations des religieux du Sénégal par rapport aux dispositions que l’État du Sénégal devait prendre pour mieux permettre un encadrement de la pratique religieuse au Sénégal ≫.
La ligue, après avoir prouvé la valeur relationnelle qu’entretiennent l’Etat et les religieux, un forte croissance d’informel s’est remarquée et puis signalée par Le SG de la ligue. Pour la meilleure prise en charge de cette préoccupation, M. Ndiaye formule ces paroles suivantes : ≪ Nous voulons une relation formelle entre l’État et les religieux ≫ a-t-il ajouté.
- Advertisement -
Dès lors, pour mieux faire comprendre cette demande de formalisation, trois grands-angles de réforme ont été ouverts. Selon les Imams :
– Création d’un conseil suprême islamique
– L’adoption d’un code statut personnel consensuel, fondé sur les travaux du comité islamique pour la réforme du code de la famille du Sénégal ( CIRCOFS).
– Renforcement de l’enseignement religieux dans les écoles publiques du Sénégal.
À cet effet, la ligue lance des appels et demandes solennels adressés aux candidats qui ont si bien maintenu le contenu de ce mémorandum dans leurs discours, à un scrutin juste, libre et transparent.
Papa S Traoré