SPACES FOR CHANGE
ALERTE SUR LA QUESTION DES DROITS HUMAINS ET SUR LA DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ D’EXPRESSION AU SÉNÉGAL
Ce Mardi 5 Décembre 2023, à l’hôtel Casino du cap Vert sis à Ngor-Dakar, un documentaire d’alerte a vibré les esprits et les consciences averties. Il s’agit de Space for Change, ONG au Nigéria et les acteurs de la société civile du Sénégal et du Nigéria, en collaboration, pour présenter à l’opinion nationale, un film documentaire descriptif qui relate les faits issus des violences et tensions sociopolitiques au Sénégal et dans la sous-région.
Le Sénégal a vécu cette année 2023, d’incroyables moments, surprenants et inattendus, liés à des tensions socio-politiques issues d’une rivalité insaisissable entre le pouvoir et l’opposition.
Ces surprenants moments conduisent les acteurs de la société civile à des manifestations de désaccord, à des ripostes et à des messages avertis.
D’après les acteurs de la société civile : » La société civile n’est pas l’opposition ni le pouvoir, juste défenseurs des droits humains ».
Pour ce contexte actuel, la liberté n’offre plus ces privilèges aux acteurs civils, mais en réalité, les empêche à accomplir leur mission d’activisme.
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Parce qu’une forte pression remarquable de l’état, mise sur les média-activistes, sur les activistes et sur la liberté d’expression des acteurs sociaux en général.
Le droit des défenseurs des droits humains diminue de moins en moins à l’heure actuelle.
Certains privés de liberté, d’autres en prison ou en exile.
C’est en ce sens qu’une documentation a été faite de prime abord par les acteurs de la société civile et ensuite présentée sous forme de documentaire avec des film qui informe et alerte sur l’insécurité nationale, sur le bafouement des lois et droits humains et sur la fragilisation des règles institutionnelles.
Analysés lors d’un atelier de partage organisé par L’ONG Spaces For Change, , dans un contexte où les règles du jeu démocratique ne sont plus nourrissantes.
C’est pourquoi, les acteurs de la société civile, avec l’appui de L’ONG SPACES FOR CHANGE dont l’illustre Mojirayo Ogunlana, panéliste activiste, tiennent un panel d’échanges techniques entre les différents acteurs.
Le panel a soulevé plusieurs questions liées au contexte actuel, à l’approche des élections présidentielles 2024, mais aussi aux conflits politiques qui sont en cours de route.
Il s’agit de :
-L’impuissance de la démocratie au Sénégal, au Nigéria et de la sous région.
-Les acteurs civiles menacés et privés de leur liberté d’expression au Sénégal.
-Les acteurs des médias et la société civile sur la question de complémentarité.
-La coupure des réseaux sociaux par l’Etat du Sénégal.
En effet, plusieurs axes ont été soulevés mais le sacerdoce tournait quasiment autour de la coupure des réseaux mobiles.
Les acteurs de la société civile de L’ONG Space For change, trouvent inconcevables de couper les réseaux mobiles qui, pourtant, servent beaucoup de jeunes entrepreneurs et d’acteurs sociaux.
Les réseaux sociaux sont les canaux les plus visités au Sénégal pour deux choses :
– » L’information » que les médias traditionnels n’offrent plus au public surtout les manifestations.
-La communication qui est primordiale dans la vie humaine d’où la liberté d’expression un besoin irrésistible.
Le Sénégal a vécu deux à trois fois de coupure des réseaux mobiles.
Jusqu’à l’heure actuelle le réseau social Tik Tok n’est plus utilisable ni disponible à l’accès alors qu’il est un réseau social utilisé en pleine croissance au Sénégal.
De nombreux et nombreuses jeunes développent leurs activités commerciales ainsi que leurs business dans ces réseaux digitaux. Un grand nombre d’entreprises utilisent ces réseaux sociaux pour booster leurs business.
Ce qui pousse Madame Mojirayo Ogunlana dans cette lancée à dire qu’: » au Nigéria lorsqu’on a coupé les réseaux sociaux beaucoup d’entreprises sont fermées ».
Ainsi, pour la remise du ballon au milieu du terrain, la société civile avec Spaces for change et les acteurs civils rappellent à l’Etat du Sénégal
– le respect de la sacralité des droits humains.
-Par rapport au civisme électoral, les acteurs motivent les jeunes à voter et demandent une transparence pour les élections présidentielles 2024. Les acteurs de la société civile précisent qu’ils ne sont » ni opposants ni opportunistes des pouvoirs mais, informent et rappellent au respect strict des droits humains, de la démocratie et de la liberté d’expression.
Papa S Traoré