Au moins, sept soldats et quatre supplétifs de l’armée du Burkina Faso ont été tués jeudi dans deux embuscades tendues par des «terroristes» dans les régions du Nord et du Centre-Nord, a renseigné l’armée dans un communiqué reçu vendredi par l’AFP.
Une première embuscade a eu lieu près de la ville de Sollé, tuant « deux militaires et quatre VDP», des Volontaires pour la défense de la patrie (supplétifs de l’armée) », selon le communiqué de l’état-major de l’armée. La seconde a pris à partie «des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) à Ouanobé», tuant cinq gendarmes, ajoute le même communiqué.
Ces embuscades tendues par des « terroristes», terme utilisé par l’armée pour désigner les djihadistes particulièrement actifs dans le nord du Burkina, ont également fait neuf blessés, » évacués et pris en charge », selon l’état-major. L’armée affirme que « côté ennemi, une vingtaine de corps de terroristes ont été dénombrés lors des opérations de sécurisation » et ajoute que « de l’armement, des munitions, des moyens roulants et de communication ont également été détruits ou récupérés ».
Avec Figaro